jeudi 1 août 2013

Ballade le long de la rivière Sumida

J'avais prévu de faire un pèle-mêle pour Février mais je me suis aperçu que pour ce moi là, il n'y a qu'un sujet dont je n'ai pas encore parlé dans ce blog : c'est notre longue ballade à pied dans Tokyo, entre autre le long de la rivière Sumida. C'était le 13 Février. Donc encore en plein hivers, mais il faisait très beau et presque chaud.

Et pourquoi ne pas commencer avec des chats pour changer. Et des légumes. Tout ça en faux, sur le mur d'une station de métro. Hum, ça sera plus compréhensible en regardant la photo.


C'est la station Kyosumishirakawa, près du Jardin Kyosumi par lequel nous avions choisi de commencer notre périple. Sur le chemin du Jardin, une petite boutique dans laquelle Yuki a acheté du quinoa, une pseudo-céréale assez rare au Japon (en fait ce n'est pas une graminées, mais une amaranthacée, de la même famille que les betteraves et les épinards).


Et voici le jardin vu de haut. Merci GG. C'est seulement la partie droite. A gauche, de l'autre côté de la route centrale, c'est un parc public. Pour le jardin, il me semble qu'il fallait payer une petite obole pour rentrer. Pas grand chose.


Comme souvent, une fois arrivé, je me suis aperçu que nous étions déjà venu il y a longtemps.

Ici aussi il y avait quelques pivoines chapeautées. 


Les jardins japonais ont un superbe gazon qui devient couleur paille en hivers.


Quelques images autour de l'étang.




Au loin nous apercevons la Tokyo Sky Tree qui se perd dans les nuages.



Les pivoines ne sont pas les seules fleurs à s'épanouir en  hivers. Mais je ne connais pas le nom de celles-ci.



Nous nous sommes ensuite dirigé vers la rivière Sumida pour rejoindre un parcours que Yuki emprunte parfois lors de ses longues sorties de courses à pied. Pour cela, nous avons traversé le parc public attenant au Jardin dont la principale originalité était cette horloge.


Un restaurant coloré tout près de la rivière.


Et nous y voilà, au bord de l'eau.



Yuki m'a dit que récemment cette façade a changé (en moins bien), et les schtroumpfs ont disparus. Dommage.


Allez, on prend la pause, chacun à notre tour.



C'était comme ça avant :


Maintenant c'est comme ça.






Il y a encore plus longtemps, c'était comme ça, à-peu-près.



Les embarcations sont variées.


Ici, Yuki apprend à traverser au feu vert. Très bien Yuki !


C'est pas tout ça, mais il commençait à faire faim. Donc nous quittons les bords de rivière pour des cieux plus cléments pour nos estomacs. Comme cette petite rue par exemple.


Gagné, nous trouvons un restaurant de monjayaki. Une spécialité de la région du Kanto (Tokyo entre autre), et de ce quartier en particulier. C'est comme les okonomiyaki mais il y a plus de légumes et la pâte est plus liquide. Qu'est ce qu'un okonomiyaki vous allez me dire. C'est une sorte de crêpe avec tout un tas d'ingrédients.


C'est pas mauvais, mais ça ne nourrit pas son homme. Heureusement dans une rue marchande toute proche, nous trouvons un petit supermarché où nous achetons un onigiri, et une échoppe de melon pan faits sur place. Miam, miam.


De l'autre côté de la rivière nous trouvons un bâtiment intéressant, avec une passerelle qui nous attire. Soit, essayons de monter ! Je n'ai pas pris la photo du bâtiment, mais GG est là pour palier à ce manque.


Et nous voilà sur la passerelle...


...bien conçu apparemment...


d'où l'on peut voir ce genre de vue.


Le chemin du retour passe près du marché au poissons.


Et du temple Tsukiji Hondan Ji, où se déroulent souvent les funérailles de personnalités connues si je me rappelle bien ce que m'a dit Yuki.



Ce temple fait un peu église sur les bords. Quand on vous dis qu'ils mélangent tout.



Une petite pause avec neko chan qui profitait du soleil...et d'un mégot abandonné.


On est toujours au pays des poissons.


Mais soudain nous passons au pays du luxe : le quartier de Ginza. Avec son théatre de Kabuki dominé par un géant de béton et d'acier.



En face duquel s'agite la mascotte de la préfecture de Gunma.


Dans ce bidon géant, les joueurs de pachinko échangent leur lots avec de l'argent sonnant et trébuchant. Et oui, ça n'a pas changé, les jeux d'argents sont toujours interdits, mais la loi est détournée de manière évidente à la grande satisfaction de tout le monde apparemment.


Un immeuble au design un peu original.


Et l'immeuble le plus représentatif et représenté du quartier.


Le dimanche, certaines rues sont bloquées à la circulation : ont les appelles le paradis des piétons. Ici c'est surtout le paradis du luxe avec le même genre de boutiques que l'on trouve sur les champs Elysées.


Et voici la 若い時計台 Wakaitokeidai (“Young Clock Tower”) crée en 1966 par Taro Okamoto, toujours à Ginza.


Des robotes géantes passent dans la rue. C'est pour annoncer l'ouverture d'un robot restaurant. Encore un truc de fou où entre autre des jeunes filles en bikini sont assises sur un robot qu'elles manipulent à l'aide d'un joystick devant les clients éberlué qui se demandent probablement (ou pas) ce qu'ils font là. A voir ici par exemple.


Au fait, c'est exactement ici que j'ai acheté ces chocolats aux amendes diaboliques qui m'ont rendus malades et auxquels je n'ai plus touché depuis.

Et c'est là que je les ai mangés, dans le parc Hibiya.



Et voilà la fin de notre périple. On finit en beauté, avec Yuki :)


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