mardi 21 janvier 2014

Mai 2013

Le 17 mai, j'ai eu la visite de deux bisontins, Sarah B. et Olivier G. que je ne peux pas nommer plus avant, car ils sont venus incognito comme on peut le voir sur photo. Non, non, ce n'était pas une visite pour le travail. Ils étaient bien en vacance, et moi tout ce que je trouve à leur faire visiter, c'est notre salle blanche, et l'Université de Tokyo...hum quelque chose me dit qu'ils vont perdre en route mon adresse électronique si jamais ils reviennent au Japon. Désolé...Ah et c'est pas tout, au Japon, je les emmène chez Bubba Gump (resto américain) puis au Baseball. Tout de même, pour ce dernier je n'ai pas tout faux. Le Baseball est le sport favori des Japonais. Et puis ça donne l'occasion de rentrer dans le fameux Tokyo Dome.
Alors les amis n'hésitez pas, si vous passer par Tokyo, faites moi signe, vous aurez droit à une visite de salle blanche, c'est génial, il y a plein de machines de toutes les couleurs, blanc clair, blanc foncé, blanc blanc, et même gris parfois, avec des boutons qui clignotent, les enfants adorent.



Le lendemain, comme j'avais toujours mal au genou, j'ai laissé Yuki faire son entraînement long toute seule et moi je suis allé marcher. Une longue marche en fin de compte. Presque 15km. Je suis parti au hasard, en visant la direction que je connaissais la moins bien. J'ai appris qu'il ne fallait pas donner à manger aux pigeons sinon ils font caca sur votre linge ces petits sagouins. Mais n'est-ce pas pour nous montrer qu'ils ont fait bon usage de notre don qu'ils nous offrent ainsi leurs déjections ?


Et voici une belle pâtisserie pas trop loin de chez nous, mais dans laquelle nous n'avons pas encore osé nous aventurer car nous supputons quelques prix exorbitants. La preuve? Il y a parfois la queue, et souvent les japonais aiment bien faire la queue pour dépenser des fortunes pour trois fois rien. Ainsi, toujours près de chez nous, une boutique de glace pillée est continuellement harcelée de touristes près à payer 800 yens, disons 6 euros, et attendre des heures, pour quelques morceaux de glaçon et un peu de sirop. Et ce même en hivers !


C'est pas la classe ce scooter ? Tout blanc, il irait bien dans notre salle blanche.


Ce week-end là, c'était le festival Sanja, avec des défilés de temples portatifs de partout dans le quartier d'Asakusa, qui est à une bonne demi-heure de chez nous à pied. Ce temple attend sagement son heure de gloire.


Une collection de bonzais sur un toit.


Un petit mélange comme on les aime : temple, bâtiments moderne et Tokyo Sky Tree.


Ce qui est bien à Tokyo, c'est qu'en dehors des rues principales, il y a peu de circulation et les piétons sont plutôt à leur aise, et les enfants peuvent jouer, même si finalement c'est assez rare de les voir jouer dans la rue.


Mais où est donc allé se loger ce bistro campagne?


En passant, on constate encore et toujours qu'aucun effort n'est fait pour essayer d'harmoniser les bâtiments. C'est pas beau mais ça donne parfois des choses intéressantes.

En cours de route, je me suis aperçu que je me dirigeais dans la direction de la salle de Sumo de Ryougoku où il y avait justement un tournois. Je me suis dis que j'allais pousser jusque là-bas et avec un peu, beaucoup de chance, je pourrais même rencontrer Sarah et Olivier puisqu'ils m'avaient dis qu'ils y allaient ce jour là. Voici un premier aperçu de la salle en question vue depuis le magnifique pont jaune que l'on voit sur la photo suivante. Je vous épargne le zoom sur Mickey et Mini, dont on se demande bien ce qu'ils font là.



En chemin, je tombe sur le parc Yokoamicho, qui abrite le mémorial du grand séisme du Kanto (région de Tokyo) du premier Septembre 1923. Le tremblement de terre et les feus qui en résultèrent et qui brulèrent pendant plus de deux jours ont donnés lieu à des tempêtes de feu qui traversaient les rivières et avalaient les débris. Environ 70% de Tokyo a été détruit et il y eu plus de 120 000 victimes.

De grosses structures métalliques complètement fondues dans les tempêtes de feu sont exposées. Plus tard ils ont aussi ajouté un mémorial sur les bombardement de la seconde guerre mondiale.






Intéressant. Mais poursuivons notre chemin jusqu'au hall de sumo, en passant d'un vieux temple au toit bâché immédiatement suivit d'un gratte ciel des plus moderne, puis d'une école à la belle piste bleu où s'entraîne un groupe de jeunes filles. Je ne sais pas à quoi elles s'entraînent mais apparemment il y a eu une victime.




Ah, l'objectif est tout proche.


Mais je me permet un petit détour par le musée Edo, contigu à la salle de sumo, que s’apprête à visiter un groupe d'élèves bien encadré par des chaperons...rouges.



Cohabitation de deux tours. L'une est légèrement plus imposante que l'autre.


Et nous voilà arrivé au pays des sumo. Je ne rencontrerai pas Sara et Olivier, mais j'aurai au moins l'occasion de voir les beaux bébés entrer dans l’Arène.







Dans ce quartier il y a beaucoup de restaurants avec des grosses portions pour les maousses costauds, mais je dois dire avec une très légère pointe de honte que j'ai mangé au Mac Do, depuis lequel j'ai pu voir d'autres sumos aller au boulot, et quand il n'y avait pas de sumos, je regardais les trains passer. Décidément, les Mac Do sont toujours bien placés.





Il était temps de rentrer, toujours à pied. Quelques clichés pris sur le chemin du retour, en commençant par un canal pittoresque.




Un magasin de poupées?


Une rue marchande.


Un U...


...qui donne à penser au Penseur, l'une des statues de Rodin qui trône devant l'entrée d'un musée des beaux arts dans notre jardin, le parc Ueno.



Il y avait un petit festival et quelqu'un avait eu la bonne idée d'installer un petit tas de neige qui à fait le bonheur de plus d'un enfant.





Finalement, ça fait du bien parfois de ralentir un peu la cadence et de marcher plutôt que de courir. On peut voir plus de choses et aussi on peut les prendre en photo. L'ensemble des photos se trouve d'ailleurs ici.

Le lendemain nous sommes allé au festival de Sanja dont j'ai parlé plus haut et quelques jours plus tard nous avons apprécié un lâché de boules fluorescentes dans la rivière Sumida. Mais je vais me contenter de mettre un lien vers les photos parce que ça commence à faire long et puis je veux me coucher pas trop tard pour être en forme pour le marathon de Katsuta que Yuki et moi courrons Dimanche prochain.

Clickez ici pour découvrir ce que regardent ces deux enfant pendant le festival Sanja.


Et pour voir ce que peut bien être en train d'admirer cette foule.



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