Jeudi et Vendredi de la semaine dernière, je suis allé à Kyoto pour une réunion de travail du projet de Plateforme Nanotechnologique, dans le cadre duquel j'ai été embauché. Je partais de Tokyo le jeudi matin. C'est environ 2h15 en Shinkansen (TGV japonais) de la gare de Tokyo à la gare de Kyoto, pour environ 500 km. Normalement on voit bien le mont Fuji, mais là, je l'ai raté. Il devait être caché dans la brume. Et au retour il faisait nuit.
La gare de Kyoto est toujours aussi élégante. Quelques photos avec le sapin de Noël obligatoire à cette époque.
La tour de Kyoto juste en face de la gare.
Et une partie de la gare vue de l'extérieur.
A 200m de la gare, il y a un nouveau bâtiment, abritant le grand magasin d'informatique, électro-ménager etc, et l’inévitable Uniqlo.
J'ai un peu de temps, alors je décide d'aller à l'Hotel à pied (~45 min). En chemin, je tombe sur un "Sukiya", mon resto de Gyudon (de fine lamelles de boeuf sur du riz) préféré, à droite sur la photo. Je ne résiste pas. De toute façon, c'était l'heure de manger. Au fond et sur la photo suivante, on voit d'immenses bâtiments. Ce sont des protections temporaires pendant la restauration des temples, du moins je pense.
Je prend ensuite des petites rues. Mais il n'y a rien de bien intéressant. Kyoto n'est pas une ville très impressionnante au premier abord. Mais il y a des jardins et des temples de partout, souvent très beaux. Certains quartiers sont beaux en eux même, mais beaucoup d'autres sont banals si l'on ne rentre pas dans les jardins où les temples cachés derrières les murs. Un exemple ici. Ce jardin est certainenement très beau, mais c'était 5 euros l'entrée et je n'avais pas le temps de le visiter.
En passant, une école maternelle (?)
J'arrive à l'entrée de Teramachi, une longue arcade dans le sens sud-nord, abritant de nombreux magasins.
Kyoto est dans une cuvette, entourée de montagnes, ce qui lui donne un climat un peu plus rude que Tokyo, plus froid l'hivers et surtout plus chaud l'été. Ici, on voit que la montagne n'est pas loin. C'est un des charmes de la ville, en tout cas pour moi.
Quelqu'un de non averti pourrait être intrigué par cet objet informe surplombant la vitrine de plats en plastiques devant l'entrée du restaurant. Il s'agit d'un omurice, c'est à dire comme sont nom l'indique - si l'on est habitué aux abréviations japonaises - une fine omelette entourant du riz frit, avec sa petite touche de ketchup. C'est un plat populaire au Japon, et ma foi assez bon.
En plein milieu de la rue marchande, un temple. Il faut dire que Teramachi signifie "Ville des temples", donc il doit y en avoir plus d'un.
Admirez la patine du taureau à force d'être caressé par les passants.
Une salle de jeux.
Avec les habituels UFO catchers.
Le cinéma français s'exporte bien ! Le titre en japonais signifie littéralement "Les deux les plus forts". Bon, on doit pouvoir trouver mieux comme traduction parce que ça ne rend pas terrible en français. "Les intouchables", c'est pas mal.
La j'ai trouvé que c'était un beau mélange. Le cimetière dans la rue marchande, avec la fresque pour se prendre en photo devant le cimetière - pourquoi pas - et les distributeurs de boissons.
Dans ce cinéma, on a vu Le Pirate des Caraïbes (le 2 peut-être) avec Yuki et mon père, en 2006.
Une cathédrale, à deux pas de mon Hotel.
Et voilà, j'arrive en fin à l'Hotel, direction la salle de réunion. Chaque représentant des 16 bases de fabrications de micro et nano systèmes disséminées dans le Japon doit faire un petit speech de 15 min plus 5 min de questions, ça fait long, surtout quand c'est tout en japonais (j'étais le seul étranger). J'ai fait mon introduction en japonais (le temps de dire que j'allais faire la présentation en anglais...). Le soir on avait un buffet où chacun à du à nouveau faire un petit passage au micro pour se présenter de manière moins formelle (on dirait que c'est classique au Japon). C'était quand même 50 euros un buffet pas exceptionnel du tout, ça fait un peu mal surtout que je ne serais surement pas complètement remboursé, mais bon, c'est le moment où on peut faire connaissance avec les collègues (et un peu concurrents) des autres bases et les responsables du réseaux, alors c'était dommage de le rater.
Après j'ai fait un petit tour dans Kyoto. Je me suis écarté un peu des quartiers animés pour aller plus du côté des premières pentes au pieds des montagnes à l'Est de Kyoto (on ne se refait pas). C'était sympa.
Bon j'ai sommeil, je finis demain.
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