samedi 21 décembre 2013

4th Nokogiriyama Trail Run Race


Nokogiriyama Trail Run Race was held on Saturday Dec. 21 in Chiba Prefecture.

We were very lucky with the weather because after 3 days of rain, the sun was out and there was no wind.

The distance was announced to be 28km. No information about the total elevation gain (TEG), but from last year I was expecting less than 1100m. Finally, from my Suunto Ambit 2, the distance was 30.6km and TEG 1200m.

Last year, this was for Yuki and I our first trail in Japan. We liked it so we came back this year, with another Nambanner : Chih. Alistair was also supposed to come but I guess he had a hitch (I hope no injury !).

Last year we came the day before by train and stayed in a ryokan. This year, we took the bus set up by the organization, which was leaving Tokyo station at 7:00 in the morning. I think both are good options though the second one is less expensive, of course.

I like the course though I would appreciate more technical trail. I think there is more than the half of paved road or gravel path.

Last year I started at the front of the pack (maybe second line) and thanks to that, I was visible on this year website background picture. So this year too, I took position at the front, but first line this time ;) Then, as usually, I was passed by maybe a hundred of people during first 4km of road. Then from the first step on a trail, I started to pass back, and until the end I would be passed only by one person. Thanks to a reasonable start and my training for marathon in last few months, I could keep the same speed (at least on road portion) from the beginning to the end. And I could enjoy speeding in downhill trail without pain for the first time since my knee injury in UTMF in April.

We reserved a seat in the last bus (16:30) so we had time to enjoy a small onsen at 15min walk from the race place.

So it was a great day, and we might go again in the years coming, hopefully with the company of many other nambanners ? (it is a good trail for beginners, not too long, not too technical though slippery after rain, and with very large time limit (6:30:00))

Here are our results :

Eric   :  3:10:23   -  General 26/804   -  40-50yo male 2/241
Yuki   :  3:59:08   -  General 141/804   -  General female 6/99 (last to get a prize)
Chih   :  4:02:36   -  General 153/804   -  30-40yo male 50/222

Yuki 6th overall
I missed the first place in my category by 7sec. I passed the one who would end up first place about 5km before the goal, then he followed me and passed me at about 200m before the goal. I could not follow him, he was as fast as Derek when he decides to accelerate ! He was a pilot instructor in Japan self defense force.

And the one that finished 24 was very fast at the end, on the road portion. I congratulate him for that when I arrived and he told me that he was a road runner. Later I checked on internet and I found out that he participated in Hakone Ekiden 3 times and he’s PB on 10km was 28:34:58…in year 2000. OK, it was 13 years ago, but me, at that time I was running 10k in 44min. I almost overtook a Hakone Ekiden runner ! ;))) Zannen !

The gps data are here : 
http://www.movescount.com/moves/move22777611

With Chih
Link to the photo album

vendredi 6 décembre 2013

Okutama Ekiden

Dimanche dernier, Yuki et moi avons couru notre premier Ekiden. C'est une course à pied en relais. L'ekiden d'Okutama a une longue histoire, puisqu'il en est cette année à sa 75ème édition. Et notre club, Namban Rengo, y participe chaque année depuis 1989. Ce fût d'ailleurs la première course à laquelle participa ce club, c'est pourquoi le fondateur, Bob, semble y être attaché.

Cette année nous avions trois équipes de garçons et trois équipes de filles engagées. Cette course est assez conservatrice, les temps sont toujours mesurés manuellement, au chronomètre (pas de puces électroniques), et les femmes sont cantonnées aux petites distances, puisqu'elles n'ont que 11km environ à courir en tout. Sachant qu'elles sont trois par équipe, cela ne fait que 3 ou 4km par coureuse. Les équipes masculines sont composées de six "athlètes" pour une distance totale d'environ 44km.

Il fut un temps où il y avait suffisamment de très bons coureurs dans le club pour former une équipe pouvant jouer les premiers rôles (4ème en 89 et 91, 5ème en 90). Cette année ce n'est pas le cas, donc Bob avait formé les trois équipes de manière assez équilibrée pour créer une compétition entre nous. Et ça à plutôt bien marché car les écarts étaient encore assez faibles à l'issu du 3ème relais.

La logistique est un peu plus compliquée qu'une course classique puisqu'il faut que chaque relayeur rejoigne sont point de départ en train. Le parcours fait un aller retour le long d'une ligne de chemin de fer et les relais se font près des gares, donc ça se passe plutôt bien quand même. Et puis Bob avait bien organisé tout ça. Il a l'habitude, il avait tout prévu...jusqu'à ce qu'il se rende compte sur le quai de la gare qu'il avait oublié son dossard :) Heureusement, il était le dernier relayeur, donc il avait largement le temps d'aller le chercher à notre base, un restaurant de sushi près de l'arrivée dont nous avions réservé une pièce.

Le départ était près de la station de Higashioume, à 1h45 de chez nous. Encore un jour à se lever aux aurores. La plupart des nambanners prenaient le même train. Voici une partie de la troupe à la station Higashiome. Les photos ne sont pas de moi mais de Derek et Chiba San.


Une fois tous réunis, nous nous dirigeons vers le restaurant de sushi, à un petit 400m de là, nous récupérons nos dossards et préparons nos deux sac, l'un que nous laisserons au départ et qui sera récupéré par le relayeur précédent, et l'autre que nous laissons au relayeur suivant et que nous récupérerons à l'arrivé de notre portion. Ensuite nous prenons le train pour nos points de départ respectif. J'étais le 3ème relayeur de mon équipe. C'était la plus courte distance, 6.6km, mais comme ça monte à l'aller et que ça descend au retour, je m'occupais de la montée finale. Mes "rivaux" du club étaient Derek (T-shirt violet et bonnet gris), australien si je ne me trompe pas, et Raymond (le grand gaillard à ma gauche, bonnet Nike), état-unien (je n'aime pas dire américain, parce que l'Amérique ce n'est pas que les USA). Descendaient aussi à la même gare que nous Brad, Gildas que vous connaissez déjà si vous avez lu mon article précédent, et Andre, un Brésilien qui n'est que de passage pour deux mois au Japon.


Nous voici en mode attente, sur le parking du combi du coin. De gauche à droite, Andre, moi, Gildas et Brad. Pensant que nous avions encore pas mal de temps avant l'arrivée des premiers coureurs, je suis allé faire un petit tour du côté des toilettes de la gare. Chouette, juste une personne dans la queue, c'est la fête. Malheureusement, la personne avant nous avait décidé de camper un moment, et ça a pris un peu plus de temps que prévu. Du coup, quand je suis sorti, les premiers coureurs passaient déjà ! Vraiment rapides ces japonais. Enfin pour courir...pour ce qui est des toilettes c'est une autre histoire ;)

Je ne me faisais pas trop de soucis parce qu'à priori notre équipe n'était pas trop rapide. Les bénévoles eux semblaient un peu plus affolés de me voir du mauvais côté de la route. Quand l'un a vu mon dossard, il ma dit "vite, vite, passez de l'autre côté" et quand je suis passé, un autre m'a dit "non, attendez il ne faut pas passer!" parce qu'un coureur arrivait à une vingtaine de mètres de là. Assez confiant de pouvoir faire 2 mètres pendant qu'il en faisait 20, j'ai obéi au premier bénévole et suis passé de l'autre côté, là où les relayeurs attendaient impatiemment leurs coéquipiers, comme par exemple ces deux jeunes lycéens.


Le premier nambanner à apparaître était David, de l'équipe B. 42 secondes plus tard, mon équipier de l'équipe C, Brett, me passait le ruban que l'on appelle Tasuki. Quand je regarde les relais à la télé, le tasuki a l'air très grand et après avoir passé la boucle en bandoulière, les coureurs font un tour derrière le buste avant d'enfiler l'extrémité dans leur short. J'ai essayé de faire pareil, mais soit le tasuki était trop petit, soit j'étais trop grand, et ce n'était pas possible. Il rentrait à peine dans le short, sans faire un tour par derrière. Enfin bref, ce petit intermède m'a permis de ne pas partir trop vite. Ensuite, ça s'est plutôt bien passé. J'ai doublé 12 coureurs et personne ne m'a doublé :) et j'ai repris 24s à Derek, qui la semaine dernière avait pourtant fait 10min de mieux que moi sur marathon (c'est à dire 3h07). Mais son marathon était moins vallonné que le mien...Et nous voici dans le sprint final, puis passant le relais à nos équipiers respectifs (merci à Chiba san pour les photos !) :


Transition Derek - Nick :


Sur la photo suivante, on voit bien qu'en course je préfère ne pas passer en mode "atterrissage sur l'avant du pied", parce qu'après à peine 3km dans ce style, j'ai déjà les mollets en feu...Par contre je m'applique quand même à faire des foulés plus courtes et fréquentes.


Transition Eric - Cameron



Transition Raymond - Jacob. 


Les plus attentifs auront remarqué que la couleur du tasuki est blanche, contrairement au notre qui était jaune. Cela signifie que le relayeur précédent Raymond n'a pas pu arrivé dans le temps imparti et transmettre son tasuki. Raymond est parti en masse avec les autres coureurs dans la même situation que lui. Il a pourtant vu son équipier, David, arriver et il a demandé à attendre, mais les japonais sont stricts, et pour 9s seulement, il a hérité d'un dossard blanc.

Au final, l'équipe B (Derek etc) est 61ème sur 120, l'équipe C (Eric etc) est 94ème et l'équipe A (Raymond etc) arrive à la 104ème position. Personnellement je suis 35ème de ma portion, ayant parcouru 6.6km en 26'14'', avec 80m de montée et 30m de descente. C'est le meilleur résultat chez les nambanners, c'est dire que nos meilleurs élément n'étaient pas présents cette année.

Les équipes de filles terminent 12, 25 (équipe de Yuki) et 43 sur 59, et Yuki est 24ème de sa portion.

Tout ça se termine autour d'un repas, mais au menu, pas de sangliers, mais des sushi, Japon oblige. Avec, comme chaque année je crois, la possibilité de voir la fin du marathon de Fukuoka à la télé. Cette année, Kawauchi termine troisième et premier japonais en 2:09:05 pour son dixième marathon de l'année (et troisième sous les 2h10). C'est un coureur très atypique puisqu'il refuse de faire partie d'une équipe professionnelle, travaille dans un lycée, et fait des courses presque tout les week-ends ! Il veut montrer qu'on peut être au niveau international tout en travaillant normalement. Et sur la photo à gauche, c'est Brett, qui est l'agent de plusieurs coureurs japonais de premier plan, y compris de Kawauchi, mais pas officiellement parce que n'étant pas professionnel, Kawauchi n'a pas le droit d'avoir d'agent. Brett est aussi l'auteur d'un site très complet sur l'actualité de la course à pied au Japon : le site Japan running news. Autant dire que c'était assez animé, surtout que Kawauchi fini à quelques secondes du deuxième, un Kényan.


En fait, non, au Japon, tout ne se termine pas forcément autour d'une table. Souvent, c'est plutôt dans un bain. Ce fut le cas pour quelques uns d'entre nous qui sommes allé nous ressourcer dans les sources d'eau chaude d'un onsen, à quelques minutes à pied du restaurant.

Il ne reste plus qu'à rentrer en train dans nos pénates et manger encore parce qu'on a toujours faim (les sushi, ça ne nourrit pas son homme!) et dormir du repos du guerrier pour clôturer cette excellent journée, qui, j'ai oublié de le préciser, s'est déroulée sous un magnifique ciel bleu et par une température très clémente. Fin de l'histoire. Rendez vous l'année prochaine.

lundi 25 novembre 2013

Fujisan Marathon

42.195km 220mD+
Yuki : 3:41:59 (net 3:41:42, record personnel) clt gnl 1193/10975 clt licenciées femmes : 35/146
Eric : 3:17:50 (net 3:17:31, record personnel) clt gnl 361/10975 clt licenciés hommes: 167/783
Gildas : 3:14:56 (net 3:14:03, record personnel)   clt gnl 311/10975 clt 30-40 ans : 48/2141
Yannick : 3:15:44 (net 3:14:51 record personnel)   clt gnl 323/10975 clt 30-40 ans : 50/2141

Après quatre mois sans course depuis le Fuji Mountain Race fin Juillet (à part deux courses d'orientation), je reprenais la compétition hier au marathon du Mont Fuji. Yuki courrait aussi, mais sa dernière course remonte à moins loin : l'ultramarathon de Chichibu de 84km fin Septembre.

Une fois n'est pas coutume, nous n'y sommes pas allé en train, mais dans la voiture de Gildas, avec Yannick comme quatrième compère. Ce sont deux amis français du notre club Namban Rengo.

Une belle voiture somme toute :


Levé 3:30 du matin, et sans réveil (je l'avais réglé pour 3:40). Serais-je un peu stressé après cette longue coupure sans course. Ma fréquence cardiaque au repos semble le confirmer : 37 alors que quand je ne suis pas fatigué (comme c'était le cas après une semaine calme) elle est normalement de 33 ou 34.

Nous déjeunons normalement, nous préparons, puis partons à 4:30 en vélo pour un petit périple de 20min dans la nuit Tokyoite jusqu'à l'appartement de Gildas. Yannick nous rejoint en Taxi et c'est parti pour le lac Kawaguchi Ko, que nous commençons à bien connaître après déjà deux courses effectuées là-bas cette année. Malgré l'heure matinale, il y a déjà du monde sur les routes, mais pas de bouchons. Nous pouvons admirer le Mont Fuji sur la route. Le ciel est bleu azur, même le sommet du Mont Fuji est épargné de son habituelle couronne cotonneuse.


L'année dernière, il y a eu beaucoup de problèmes de circulation et beaucoup de gens n'ont pas pu prendre le départ à cause des bouchons. Gildas, pour son premier marathon, avait du se garer près de l'autoroute et aller jusqu'au départ à pied, partant avec 10 min de retard. C'est pourquoi nous sommes parti très tôt cette année. Gildas n'avait pas réservé de place de parking, parce que ça n'est pas très bien organisé, et qu'il connaissait un endroit pour se garer près du départ. Le parking d'une résidence, presque vide, et pour cause, nous n'avons normalement pas le droit de nous garer. Nous avons fait ça à la française et somme resté sur une place réservée aux entreprises. La voiture était toujours là après la course, c'est l'essentiel. Et sans ticket sur le pare-brise, ce qui est pas mal aussi. Ça n'avait pas l'air de tracasser Gildas, qui pique un petit somme pendant que nous allons visiter les toilettes de la gare.


Nous sommes arrivés à 7:00 pour un départ à 9:00. Au moins pas de stress pour les préparations finales. Et pourtant...Vers 8:20, nous nous dirigeons vers le départ. Il y a une queue monstre pour déposer nos affaires et en fin de compte, nous arrivons à notre sas de départ à 8:53, deux minutes avant la fermeture ! Deux minutes plus tard, il nous aurait fallu renoncer à notre privilège et partir à la fin du peloton. En effet, Yuki et moi sommes licencié à la fédération Japonaise d'athlétisme, ce qui nous permet de partir dans le premier sas sur certaines courses. Les sas suivants correspondent aux temps prévu des coureurs. Le sas B était réservé aux coureurs prévoyant de faire moins de 3h30, et c'est de là que sont partis Gildas et Yannick.

Nous n'avons donc attendu que 7 minutes avant le coup de feu signalant le départ. Malgré le nombre important de participants, étant tout à l'avant, nous avons pu atteindre notre rythme de croisière assez rapidement. J'ai passé la ligne après seulement 19s, et Yuki 18s. Elle m'a battu sur ce coup là. Elle fera mieux que moi de quelques secondes aussi sur les deux derniers km. Bigre !

Au fait, j'ai indiqué que le ciel était bleu, mais j'ai oublié de dire que la température était relativement clémente et le vent inexistant. Bref, un temps quasi-idéal pour courir. Les années précédentes il faisait plus froid.

Je me sentais bien au départ, donc je me suis laissé aller dans un rythme probablement un peu trop rapide. Je savais que la deuxième partie de course était beaucoup plus vallonnée que la première, et j'avais abandonné l'idée de faire un négative split, donc autant prendre un peu d'avance au début, me suis-je dis. Gildas m'a dépassé après 3.5km. Après un premier virage à 180 degrés, j'ai vu Yannick venant en sens inverse. Il n'était pas très loin, peut être 200 ou 300 mètre. Peut de temps après, il y a un deuxième virage à 180 degrés, et cette fois j'ai pu voir Yuki.


Ça se passe plutôt bien, aux 10 km, je me sens encore bien même si je commence déjà à sentir mes mollets. De toute façon, j'ai toujours mal aux mollets depuis que j'ai commencé à changer un peu ma façon de courir, il y a quelque mois. Foulée plus fréquente, pause du pied plus vers l'avant. Pour essayer de réduire les blessures. Ce n'est pas encore très probant pour l'instant. J'ai toujours mal à plein d'endroits. Par contre, c'est probablement plus efficace pour courir vite, parce que en peu de temps après ma blessure d'Avril et mon repos forcé, j'ai pu retrouver mon meilleur niveau.

Ensuite je me sens toujours pas mal jusqu'à la mi-course . En fait du début à la fin, c'est de plus en plus dur, surtout pour les jambes, mais le ralentissement est très progressif. Pas de mur. Mes longues sorties à l'entraînement y sont certainement pour quelques chose. Et peut être mon régime LCHF (Low Carb High Fat) qui est censé habituer mon corps à utiliser les graisses plutôt que le sucre (en plus d'être bon à la santé et bon pour le régime...j'ai perdu deux kilos sans vraiment le chercher). Ou encore le fait de m'entraîner tout le temps à une fréquence cardiaque (FC) inférieure à ma FC maximum aérobique (FCMA) déterminée selon la méthode Maffetone (180-âge) (sauf une fois par semaine à l'entraînement du club où l'on fait du fractionné). Cette fois encore c'est pour entraîner mon corps à utiliser les graisses plutôt que le sucre, car notre réserve de graisse est beaucoup plus importante que notre réserve de sucre. J'ai d'ailleurs moins mangé que d'habitude. Par contre j'ai bu à tous les ravitaillements, marchant quelques pas à chaque fois avant de repartir.

J'ai commencé sur un rythme de 3h pour finir sur un rythme de 3h30. C'est les jambes qui ont été le facteur le plus limitant. Pas assez fortes. Peut être suis-je parti trop vite aussi. J'ai mis dix km avant de me stabiliser à ma FCMA (~140bpm). Avant cela, j'étais à 145bpm. J'ai peut être trop brûlé mon glycogène dans cette période. Il faut vraiment que j'essaye de ne pas dépasser 140bpm sur mon prochain marathon pour voir si je peux finir mieux.

kmsplitlap
START00:00:19
5km00:23:450:23:26
10km00:44:580:21:13
15km01:06:540:21:56
20km01:29:130:22:19
中間01:34:080:04:55
25km01:53:560:19:48
30km02:18:090:24:13
35km02:41:540:23:45
40km03:06:490:24:55
Finish03:17:500:11:01
Yannick m'a passé au km 24, juste après la grande côte que j'ai montée très lentement. Je suis resté tout proche pendant quelques km, puis l'ai repassé à un ravitaillement. Il m'a repassé à nouveau assez vite, puis à pris régulièrement de l'avance pour finir 3 min devant moi.

Yuki a connu un peu la même course que moi, partie un peu vite, puis ralentissement progressif.

J'ai eu mal à mon genou gauche, mais pas au point que cela me ralentisse. A un moment je le sentais enveloppé dans une grosse boule de chaleur, une sensation bizarre. Le lendemain, j'ai encore un peu mal, mais pas autant que je le craignais.

Et voilà, on avait tous les jambes bien douloureuse, mais tous assez satisfaits de repartir avec un nouveau record personnel. En plus avec le beau temps, la vue sur le mont Fuji, les lacs, et les arbres oranges, c'était vraiment un beau parcours et une excellente journée. A peine un peu gâchée par les habituels bouchons du retour.


Et voilà les beaux gosse et belle fille, Yuki, Gildas et Yannick posant fièrement devant sa majesté le Fuji San.



Maintenant un peu de repos, puis en route vers de nouvelles aventures. D'ailleurs, voici mon programme jusqu'à mon objectif principal, l'Ultra Trail du Mont Fuji.


2013/11/24 Route : Fujisan Marathon
2013/12/01 Route : Okutama Ekiden (~7km)
2013/12/15 Orientation : All Japan Relay dans l'équipe B de Tokyo
2013/12/21 Trail : Nokogiriyama Trail (28km 1000mD+)
2014/01/19 Orientation : Tama OL Junior Championship (dans l'organisation)
2014/01/26 Route : Katsuda Marathon (42.195m)
2014/03/16 Trail : IZU TRAIL Journey (75km 4200mD+)
2014/03/29 Route Izu Oshima 100km (1970mD+) en négociation pour savoir s'il sera organisé malgré les dégats occasionés par le typhon
2014/04/25 UTMF (161km 9000mD+)

PS : les données gps du parcours sont ici.

jeudi 21 novembre 2013

Déménagement

Une fois n'est pas coutume, aujourd'hui je ne parle pas de ce qu'on a fait il y a 6 mois.
En effet il y a 15 jours, nous avons déménagé...pour l'appartement d'en face.
J'explique l'affaire.
Même si on pourrait le croire au vu de nos 8 déménagement depuis 1999 (c'était donc cette fois le 9ème), nous ne sommes pas fans de déménagement au point de ne pas pouvoir rester en place plus d'une année ou deux (quoi que...).
En fait, nous habitons une grande "maison" de trois étages (en France, ça correspond à un rez de chaussé plus deux étages) qui est la propriété de...nos propriétaires. Ils ont refait l'intérieur à neuf avant de louer le troisième étage et la moitié du deuxième. Ils utilisent l'autre moitié du deuxième étage comme bureau pour leur petite entreprise. Et au premier il y a un tout petit studio de danse et un petit salon de thé. Ils louent le studio de danse à divers personnes qui y font diverses activités. Ils ne nous avaient pas parlé de ce petit détail lors de notre première visite. C'est seulement lors de la signature du contrat avec l'agence immobilière que nous l'avons appris. Mais passons.
Nous étions un peu gênés par le bruit une ou deux fois par semaine, en général en fin d'après midi. Mais ces derniers temps, c'était plus souvent et plus tard. Nous nous sommes donc gentiment plaint auprès des propriétaires qui nous ont aussitôt proposé d'échanger notre appartement avec leur bureau qui est quasiment identique, si ce n'est un balcon supplémentaire et plus de lumière. Et ce pour le même loyer. Et ils paieraient le déménagement. J'étais tout de suite d'accord. Yuki hésitait un peu, inquiète du côté administratif du déménagement (internet, électricité, gaz, etc...). Pour le principe, nous avons attendu un peu, puis donné une réponse positive après une semaine.
Et voilà comment le 10 Novembre nous avons échangé nos appartements et nous sommes retrouvés dans la version miroir du précédent. Ça demande une légère adaptation mais ça va aller. Nos vieux neurones vont bien finir par comprendre que le tiroir de gauche se trouve maintenant à droite. C'est quand on va prendre la douche dans les toilettes que c'est plus gênant ;)

Et voilà donc Yuki à remplir les cartons, surveillée de près par le patineur artistique numéro 1 du Japon, Daisuke Takahashi.



Et voilà le nouvel appartement, de l'autre côté des escaliers. Il n'y a plus qu'à vider les cartons...Il a fallu changer un peu l'organisation, parce que la télé devant le balcon c'était un peu dommage.


On a du acheter des rideaux pour le balcon. Ils sont arrivés ce soir. Pour le choix du design, c'est moi le coupable. Yuki était partie pour prendre les même que les autres, mais j'ai trouvé ceux-ci plus gais. Je n'étais pas sur de moi, mais bon, qui ne tente rien n'a rien. Il faut dire qu'il n'y avait pas beaucoup de choix. Je soupçonne que l'association du bleu de la chaise, du vert des rideaux et du rouge de la couverture du canapé n'est pas des plus heureuse, mais nous ne somme pas difficile. Ça ira bien comme ça...Sinon on peut toujours changer la couverture, ça revient moins cher que les rideaux.



vendredi 25 octobre 2013

Péninsule de Miura

Le weekend du 4 et 5 mai, nous avons exploré la péninsule de Miura avec deux ballades.
Juste à l'ouest de la péninsule se trouvent les très touristiques Kamakura et Enoshima où nous sommes allé de nombreuses fois. Mais nous n'étions jamais allé encore dans la péninsule de Miura. C'est chose faite. Comme souvent, j'avais cherché sur la carte un endroit pas trop loin, et vert. Comme on peut le voir sur la photo, nous avons bien visé les tâches vertes...



Au départ du premier jour, nous commençons par traverser un village enfoui dans une mer de végétation.



J'imagine que les arbres jouent un rôle important pour éviter les glissements de terrains. Très récemment, suite à un typhon, il y a eu de gros glissement de terrains qui ont faits de nombreuses victimes sur l'île d'Oshima, au Sud de Tokyo, où nous avions couru un 100km. Et malheureusement, deux autres gros typhons, numéros 27 et 28 respectivement, nous arrivent encore dessus. 


Mais revenons à Miura, où il y a de belles fleurs pour de beaux papillons.


Nous avons été agréablement surpris par la ballade, car a un moment nous avions l'impression d'être dans la jungle et ce à seulement 1h de Tokyo en train.


 Au sortir de la jungle, un chat et quelques chouettes (si si, il y en à plusieurs) veillent sur les lanternes de pierre.


J'ai pu agrandir ma collection de vieilles voitures abandonnées.


En route, nous avons vu un panneau indiquant un bain thermal pour les pieds gratuit. Ni une, ni deux, nous nous détournons de notre route pour aller faire trempète. Malheureusement, le bain de pied était à l'abandon. Il restait ce vieux distributeur d'eau thermal. Non, non, ce n'est pas de l'essence, c'est bien de l'eau chaude naturelle. La quantité pour 1 euro n'apparaît pas bien sur la photo, mais ça pourrait être 10 litres.


La première ballade se termine sur la plage.




Un typhon a du retourné la maison...


Pour être exact, il faut quand même quitter la plage pour rejoindre la gare la plus proche. En chemin, un minuscule cinéma.


Toutes les photos du premier jour sont ici.

Nous rentrons à Tokyo le soir, et revenons sur la péninsule le lendemain matin. Le départ de cette nouvelle ballade se fera un peu plus au sud que la veille.

Au sortir de la gare, un cimetière de vélo. Je pense que se débarrasser de son vélo de manière "officielle" coûte de l'argent, donc les vieux vélos sont souvent abandonnés plutôt que recyclés. Et apparemment ce village ne souhaite pas dépenser de l'argent pour faire place nette.


Encore beaucoup d'arbres, un peu de jungle, un insecte coloré, mais pas un papillon cette fois.




La végétation est relativement variée.





Il y avait plus de dénivelé que la veille et mon genoux gauche me faisait un peu mal dans les descentes.

J'ai encore l'occasion de compléter ma collection.




Pause casse-croûte sur les escaliers d'un petit temple.


Il y a beaucoup de petites rizière sur le flanc de la colline suivante. Ça fait très asiatique. Mais au sommet de la colline, c'est un golf qui trône. Ça fait très japonais. Il y a toujours un golf qui traîne pour nous obliger à faire des détours. Certains endroits en sont truffés.


A Chiba par exemple. Toutes ces crottes vert caca d'oies, ce sont des golfs. Et je n'ai mis que 10 secondes à trouver cette image sur google earth. C'est à dire que ce n'est vraiment pas exceptionnel. Il sont dingues de golf. Pour ne pas dire dingues tout court. Non, on va dire qu'ils sont différents ;) Heureusement, sinon ça ne serait pas drôle.


Mais revenons à Miura. C'est un coin très agréable. Ou il fait probablement bon vivre. C'est un peu isolé mais il semble y avoir une petite ligne de chemin de fer, ce qui fait la différence entre un trou perdu, et un village sympathique.



Nous avions le choix entre contourner le golf par la gauche ou par la droite. Nous avons choisi la droite. Peut-être pas le meilleur choix, car il a fallu suivre une route pendant un certain temps, mais nous sommes passé à un endroit intéressant, avec une université et un gros pâté de maison tout neuf en plein milieu de nulle part, comme on le voit sur la gauche de cette image satellite.


Les maisons étaient toutes différentes. Comme d'hab, aucune cohérence dans l'architecture, mais c'est aussi ça qui fait le charme du Japon.





Nous avons ensuite longé le golf. Comme la veille, il y avait de grandes glycines "sauvages".


Proche du terme de notre périple, un petit temple.


Coucou. Un article sans chat, c'est pas possible. Comment ça il y en avait déjà un? Et bien en voilà trois de plus et puis c'est tout.


Ma seconde collection, les panneaux avec illustrations toujours très explicites. Je crois qu'il ne faut pas passer là.


Allez, une dernière colline à passer, un parc à traverser, avec quelques sculptures en bois amusantes et on arrive à la gare, retour au bercail.




Toutes les photos du second jour sont ici.