dimanche 17 janvier 2021

210116 - De la gare Shin-Kiba au bain Yudokoro kasai.

La météo prévoyait pour ce samedi non seulement un temps ensoleillé (habituel en hiver à Tokyo), mais aussi une température plus clémente que ces derniers temps, donc nous avons décidé de nous promener tranquillement plutôt que de courir.

Yuki avait repéré un bain, et j'ai fait le parcours en fonction de ce point d'arrivée. Une fois n'est pas coutume, commençons par la photo du parcours, qui peut être vu plus en détail sur strava.

La promenade a commencé assez fort. Deux Lamborghini, puis deux autres superbes voitures de sport, à l'arrêt, semblant chercher leur chemin. Je n'ai pas sorti mon appareil photo pour les Lamborghini, mais quand j'ai vu les autres, je me suis dit que ça serait dommage de rater ça quand même. Alors les voilà:

Après être rentré, j'ai fait des recherches sur internet. Il s'agit d'une Bugatti 16/4 Veyron Pur Sang à 2 millions de dollars, seulement 5 exemplaires dans le monde, et d'une Koenigsegg ccx (fabriquant suédois) tout aussi rare et encore plus chère il me semble. La version "super sport" de la Bugatti Veyron est (ou a été?) la voiture "de série" la plus rapide du monde, avec une vitesse de pointe à 431 km/h. Celle de la photo est une version la plus allégée possible, notamment elle n'est pas peinte, ce qui lui permet de perdre 100 kg sur la balance.

Quand j'ai cherché le prix de la Koenigsegg ccx, je suis tombé sur un article disant que le boxeur Floyd Mayweather, le sportif le mieux payé à cette époque (2004), venait d'acheter une Koenigsegg ccxr Trevita à 4.8 millions de dollars, et qu'il avait déjà deux Bugatti Veyron...

Je ne suis pas vraiment intéressé par les voitures de sport, mais j'avoue que là j'ai été impressionné. J'ai même tout lu le long article sur la Bugatty Veyron dans Wikipedia.

Mais poursuivons.

Je pensais longer une piste d'athlétisme, mais elle était fermée pour cause de travaux pour les jeux olympiques qui n'auront jamais lieu au train où vont les choses. Pas grave, on l'a longée quand même derrière le mur d'enceinte. Pour arriver au premier arrêt, un bâtiment créé pour abriter un bateau de pêcheurs qui ont été victimes d'un essai nucléaire américain. Une bombe 100 fois plus puissante qu'Hiroshima.


Une fois le devoir de mémoire accompli, nous avons continué le long du port, abritant de jolis bateaux de plaisance.


En face du port se trouve un grand jardin botanique sous serre mais il est fermé à cause du covid.


Mais nous n'en avions pas fini avec les voitures de sport. Notre parcours passait derrière une grande usine d'incinération, rien de bien folichon à priori. Or c'est ici que des propriétaires de bolides multicolores avaient décidé de se faire une petite réunion amicale. Des Lamborghini en veux-tu en voilà et d'autres que je ne connaissais pas. J'avais peur qu'ils me disent de ne pas prendre de photos, alors je ne me suis pas trop approché. Et puis on se sentait un peu des intrus ici étant donné qu'on avait laissé la Ferrari à la maison. Quel dommage!



Bon apparemment on pouvait venir en Tuk-tuk aussi:


Après avoir tourné un peu pour trouver la suite du parcours, nous voilà sur le long pont qui nous mènera de l'autre côté de la rivière Arakawa, celle-là même que je longe régulièrement en course à pied le week-end. Elle est ici très large et le pont est très long...et haut, ça donne un peu le vertige.


Ce n'est pas très agréable à cause de la circulation, mais intéressant quand même. Entre deux autoroutes, on peut voir la grande roue située dans un parc en bord de mer, un peu plus loin.


Dans un autre style, toujours entre deux autoroutes, un entrelacement de tuyaux. J'aime bien ça, ça me fait penser à des images de certains dessins animés japonais, je ne manque pas une occasion de prendre en photo ce genre de choses.


Juste à côté, le "chemin de la santé", une piste pour marcher, courir, rouler, que j'ai déjà emprunté pour aller jusqu'au parc dont j'ai parlé plus haut, depuis chez nous.


Nous l'avons d'ailleurs emprunté aussi sur quelques centaines de mètres avant de tourner à droite. La suite est plus banale. Nous avons essayé de suivre les coins de verdure où d'eau.



Yuki n'a pas pu résister à l'appel tu toboggan bleu.


Et pour continuer dans les choses rares, nous avons pu assister à un match de kayak-polo, un sport dont je n'avais jamais entendu parler.


Cette partie de Tokyo, gagnée sur la mer je pense, a beaucoup de grandes routes et grands bâtiments, mais ici se trouvait une petite rivière très élégante, longée de petites maisons parfois de style japonais typique, c'était agréable.





Avec le meilleur nain de jardin que je n'ai jamais vu!




Une petite dernière, qui dénote un peu du reste, mais c'est pour illustrer le fait qu'au Japon, quand on décrète l'état d'urgence, il faut comprendre "l'urgence à consommer".


Toutes ces photos et bien d'autres sont ici (ou bien cliquez sur l'image ci-dessous).


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