dimanche 11 novembre 2012

Entraînement à Arakawa

Bien, le sprint d'orientation, c'était très sympathique, mais avec 4,7 km au compteur, ce n'est pas ça qui va me préparer pour les courses longues distances à venir. En ce dimanche matin, un petit "long entraînement" s'imposait. Toutes les chaînes de télé conseillaient de sortir le samedi car il ferait mauvais le dimanche. Seule NHK, la télévision publique disait qu'on pouvait sortir dimanche matin aussi. Pour cette fois, le public à gagné, il n'a pas plu ce matin. Cool.

Comme je savais qu'il n'allait pas faire très beau, je n'avais pas prévu de sortie loin de Tokyo. Je me suis contenté d'une sortie "souvenir", puisque je suis allé courir le long du fleuve Arakawa, mon terrain d'entrainement favori en 2004. Et terrain de compétition aussi, puisque j'avais participé au Arakawa Marathon cette année là. Pour aller jusque là bas, j'ai pris mon vélo, parce qu'à pied ça aurait fait un peu long. Voici le trajet jusqu'au départ:


Plutôt rectiligne en suivant l'avenue Yakuhashidori (sur le trottoir pour rester vivant - gare aux voitures !). J'ai essayé les petites rues au retour, c'est moins pratique. Une vingtaine de minutes en roulant tranquillement (pour rester vivant - gare aux autres cyclistes et aux piétons !).

Et voici mon parcours. 30,5km en 2h46. Tout plat, ou presque. En fait, il y a une grande digue, et on peut souvent courir en bas ou en haut. J'ai fait un peu les deux. Du coup, j'ai trouvé un coin pour éventuellement faire du dénivelé les jours où je n'ai pas envie de voyager loin pour trouver de la montagne. Il suffit de courir en zig-zag...monter sur la digue, descendre de la digue, monter sur la digue...pas top, mais pourquoi pas. Mais aujourd'hui, j'ai fait surtout du plat. L'aller tranquille, à un peu plus de 10km/h en prenant beaucoup de photos, et le retour plus rapide, à un peu plus de 12km/h, l'appareil photo dans le sac.


D'abord, il fallait trouver un endroit où garer le vélo. Rien sur les premières centaines de mètres, alors je l'ai mis à côté du premier terrain de base-ball. Le bord de la rivière est truffé de terrains de base-ball, foot, et golf.


Oui, c'est mon beau vélo, tout seul, que je vais abandonner pendant quelques heures.


Voilà comment ça se présente. C'est assez large pour partager la route entre vélos et coureurs.


Après le premier terrain de base-ball, c'est le premier terrain de foot.


Ce chien est très content de sa promenade, il saute dans tout les sens. Ou bien est-ce sa nouvelle tenue qui le rend si joyeux?


Il y a des parties un peu "sauvages" entre la piste et le fleuve.


Et parfois un sentier permet de quitter la piste pour quelques instants.




Ici, il faut faire attention aux serpents, comme l'indique cette pancarte.


Heureusement, le charmeur de serpent n'est pas loin.


Un canal rejoint le fleuve.


Il faut passer sur ce - comment on appelle ça ? - un barrage ? une écluse? pour continuer sur la piste.


Il y en a un autre d'un beau rouge un peu plus loin, qui permet d'accéder à une presqu’île où il y a des pécheurs.


On aperçoit la Tokyo Sky Tree.



Pour accéder sur la presqu'île.





Avec les pécheurs.



Une sorte de jardin zen? Ou bien y-a-t-il eu de l'eau ici un jour. Plutôt la deuxième solution je pense.


Les premières couleurs de l'automne. Cette année elles sont en retard, à cause des grosses chaleurs de la fin d'été.




Pas grand monde ici, pourtant c'est bien joli.



Le même endroit en avril, au moment des cerisiers en fleur. Il y a un peu plus de monde. Yuki doutait que les cerisiers prenaient aussi des couleurs rouges en automne, alors j'ai cherché la preuve sur internet.


Base-ball, chemin de fer, ponts colorés, petits grattes-ciel, c'est assez typique du Japon tout ça.




De l'autre côté de la digue, le canal.



Et voilà le golf.


Et sur l'autre versant de la digue, le paysage est un peu différent.



Repassons du côté du golf. J'aime bien ces arbres en forme de flamme.


A un moment, il y a des travaux, alors il faut descendre de l'autre côté de la digue.




Ça permet de tomber sur un parc que j'aurais sans doute raté sans cela.




Ça a mordu juste quand je passais. Le poisson n'était vraiment pas farouche, mais encore vivant, c'est déjà mieux que sur la photo de l'autre jour.






Et on repasse encore du côté du golf.


Une drôle de structure de l'autre côté du fleuve.


Mais que fait ce lapin ici?


J'ai d'abord effacé cette photo, et puis je me suis rappelé pourquoi je l'avais prise: c'était de là que partait le  marathon d'Arakawa en 2004.



Et voilà la preuve de ma participation. Oui j'ai un peu craqué sur la fin. Oui j'étais encore un peu enrobé mais il faut zoomer pour le voir. Quoi? Qui a dis que ce n'est pas la peine de zoomer ;)


Il y avait un ekiden (une course à pied en relais). Des jeunes, collégiens (et collégiennes) peut-être.






Non non, cette photo ne s'est pas égarée par hasard dans mon dossier Arakawa. C'est une belle usine sur le bord du fleuve.


Là c'est le moment ou je me suis arrêté et j'ai fait demi-tour.



Allez, une petite dernière photo, on boit un coup, on mange un peu, on range l'appareil photo dans le sac, et c'est reparti pour 15 km en sens inverse à un rythme un peu plus rapide.


Finalement, pour une journée où il devait pleuvoir, j'en ai quand même bien profité. Yuki était resté à la maison car elle n'est pas encore bien remise de son rhume. Ça allait mieux et puis moins bien, alors elle va bien se reposer pour guérir complètement et repartir du bon pied.

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