vendredi 2 août 2013

Pêle-mêle Mars 2013

Allez, on enchaîne, on enchaîne. Surtout que aujourd'hui c'est les vacances (pour dix jours) donc je vais probablement avoir bientôt à nouveau plein de choses à raconter pour peu qu'on se trouve une destination. Et oui, nous n'avons encore rien prévu, si ce n'est d'aller prendre le frais à la montagne.

En Mars, c'est catastrophique : je n'ai quasiment rien publié. Je vais tâcher de faire court, mais c'est pas gagné.

Le 2 Mars, jour important s'il en est, puisque c'est l'anniversaire de Yuki, nous avons couru un peu dans notre quartier. Un entraînement touristique. Certains arbres étaient déjà en fleur.


La fameuse rue qui donnait sur le mont Fuji, dont la vue est maintenant cachée par un nouveau bâtiment. Les peintres amateurs vont devoir se contenter de l'imaginer.


Un troupeau de chaperons rouges dans un temple.


De l'autre côté de la ligne de chemin de fer, que l'on ne voit pas, un grimpeur escalade le mur d'une salle de sport.


Une vieille baraque comme on en trouve parfois au détour d'une rue, même en plein Tokyo.


Il vaut mieux ne pas traverser au rouge ici.


Encore une secte qui a fait son trou.


Sympathique façade d'un magasin d'alcool.


Allez, un petit Drug pour la route.


Le reste des photos est ici.

Et bien voilà, c'était rapide et efficace (on ne me fait pas beaucoup de compliment :(, alors je m'en charge moi-même ;) ).

Allez, on ne perd pas le rythme. Le lendemain, c'était un petit entraînement trail avec quelques amis de Namban Rengo du côté du mont Oyama. Comme d'hab, on fait les malins à courir dans les premiers mètres de grimpe, mais ça ne dure pas longtemps !


Ahhh, l'hivers japonais, c'est quand même cool. Pas trop froid, ensoleillé, idéal pour courir.


On en perdrait presque la tête.


On peut apercevoir la mer qui n'est pas très loin.


Attention à ne pas se prendre les pieds dans les racines.


Un pèlerin pèlerine à contre sens.


Et voilà la compagnie du jour : de gauche à droite, Alistair, anglais du Yorkshire, Frank de New-York, Matthew, anglais de Canterbury je crois, Yuki, moi et Chih, de Singapour. Ce dernier devait participer à l'UTMF, mais il n'a pas pu suite à une blessure au genou. Ah, ces genoux. C'est pas grave, on va remettre ça tout les deux l'année prochaine.


Comme tout bon trail qui se respecte, ça finit au onsen du coin !


Dans lequel, après le bain, nous mangeons, devinez quoi...des sobas !


O tsukaresama deshita (c'est ce qu'on dit quand on a bien travaillé).

Le week-end suivant était encore consacré à l'entrainement trail, préparation pour l'UTMF oblige. Cette fois, juste avec Chih. Il m'a emmené sur la montagne la plus haute de la préfecture de Tokyo, le mont Kumotori (la montagne où l'on attrape les nuages, traduction personnelle), qui culmine juste un peu au dessus de 2000m. C'est à l'autre bout de la préfecture, donc un peu loin, et après le train, il fallait prendre un bus, qui était bien plein.


L'arrêt de bus, et départ de la ballade.




Allez, c'est parti ! Comment ça, Chih à déjà mal aux fessiers ?


A chacun son type de matériel. L'essentiel, c'est d'avancer !


Désolé, c'est automatique, dés qu'on voit le Mont Fuji, on ne peut pas s'empêcher de le prendre en photo...


Des bucherons (élagueurs? gardes forestiers?) en plein boulot.


Les premières traces de neige.


Une chaîne de montagnes enneigée au loin.


On approche du sommet, la forêt laisse place à quelques espaces dégagés.


Hop, réflexe.


C'est un très beau sentier.



Nous voici au sommet !


Après quelques minutes de pause et une ou deux boulettes de riz, il est temps de repartir.


Nous emprunterons un parcours différent pour rentrer, mais tout aussi séduisant...et raide.




Un beau passage dans la neige, mais pas très rassurant parce que très en dévers parfois.



Et voilà pour le première jour du week end choc. 34km et 2300m de dénivelé positive.

Le lendemain, rebelote, mais cette fois Yuki nous accompagnait. C'était du côté du mont Takamizu, sur le parcours d'une course de trail auquel Chih devait participer une ou deux semaines plus tard. C'est moins loin de Tokyo et le départ du parcours est à côté de la ville.


En passant, une illustration typiquement japonaise pour la prévention des incendies de forêt.


Et voilà la (petite) troupe. Oui oui, on était bien en Mars, et même la frileuse Yuki était en T-shirt et presque short.




Un dispositif pour prendre en photo la faune. Je ne suis pas sur qu'il aurait fait long feu en France. Ça me fait penser à une histoire que racontait un collège nambanner mercredi dernier à l'entraînement. Un ami à lui s'est achété un super vélo, et comme il s'en était déjà fait piquer un, cette fois il l'a attaché à la rambarde de ses escaliers avec deux supers antivols U. Les voleurs ont scié la rambarde. C'était dans une cage d'escalier parisienne.


Bref, revenons à nos moutons. Ici, c'est le Japon, et qui dis Japon dis temple. Celui ci était le point extrême de notre parcours du jour.




Sur le chemin du retour, passage dans un petit hameau où il semble faire bon vivre.




Et le clou du spectacle : un chamois japonais (kamo shika). C'est seulement la deuxième fois que j'en vois dans la nature (Yuki aussi je crois).


Avec la fatigue de la veille, c'était beaucoup plus dur, même si plus court : 25km et 1300m de D+. Et tout ça 15 jours après le marathon de Tokyo et 15 jours avant les 100km d'Oshima. C'est suite à cela que Chih s'est blessé. Il n'a pas encore récupéré, mais il a commencé à recourir depuis peu.

On va en rester là pour l'instant. Il reste encore des choses à voir pour le moi de Mars, mais ça fera l'objet du prochain article. Hasta la vista.

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